JAGUAR Type E - 1961 – 1975
Basée sur l’une des meilleures automobiles de course de tous les temps
La JAGUAR Type E, lancée en 1961, a régulièrement été élue plus belle voiture de tous les temps. Enzo Ferrari rejoignait cet avis en l’appelant
« La plus belle voiture jamais produite »
XKD 502 fut livrée à l'Ecurie Ecosse et participa a de très nombreuses courses en Angleterre, terminant souvent sur le podium.
La Type E est conçue au départ comme une automobile de compétition, évolution des D Type, elle est plus légère et équipée d'un moteur six-cylindres de 2,4 L développant 200 ch. Son nom était E Type A1, le « A » pour caisse en aluminium. Trois prototypes furent dessinés par Malcolm Sayer (http://leroux.andre.free.fr/carrossiersayer.htm), en 1957 et 1958.
L'usine en décida la commercialisation en 1959 avec une version en acier plus « Grand Tourisme », la E.
Si les pays francophones ont « francisé » le nom en Type E, la Jaguar s’appelle « E-Type » partout ailleurs… Sauf aux Etats-Unis où les Américains l’appelaient « XKE ».
Série 1 (1961-1967)
Les tout premiers modèles de l'année 1961, jusqu'à janvier 1962, appelés « flat floor » (« plancher plat »), sont très recherchés, bien qu'ils soient plus inconfortables en raison de l'espace restreint réservé aux jambes.
Série 1 - 3,8 litres
Présence de crochets extérieurs de verrouillage du capot sur les tout premiers exemplaires (jusqu'en août 1961). La partie centrale de la planche de bord et la console sont en aluminium bouchonné. Sièges baquets avec dossiers en forme d'ogive.
Présentée d'abord avec le célèbre moteur XK de 3,8 L six-cylindres, de la Jaguar XK150S, cette série se décompose elle-même en deux versions selon la cylindrée du moteur, 3,8 (jusqu’en 1964) ou 4,2 litres. Les modèles étaient d'abord déclinés en coupé ou en cabriolet, puis en 2+2 à partir de 1966.
Série 1 - 4,2 litres
Nouveaux sièges plus confortables en lieu et place des baquets. Planche de bord entièrement noire, tout comme la console désormais dotée d'une boîte à gants.
Les modèles de la série 1 se caractérisent par des phares carénés de verre, des demi-pare-chocs antérieurs et postérieurs et des commutateurs de tableaux de bord type « aviation ». Les premiers modèles de 1961 à 1963 avaient un tableau de bord et une console centrale en aluminium ainsi que des sièges baquets. À partir de 1964, avec le passage à la 4,2 L, les sièges baquets firent place à des sièges inclinables plus confortables, et le tableau de bord et la console centrale furent recouverts de vinyle noir, au lieu de l’aluminium bouchonné.
https://www.automobile-sportive.com/guide/jaguar/etype3L8.php
Aux deux modèles précédents, s'ajoute un troisième, le coupé 2 + 2 réalisé pour répondre aux sollicitations du marché américain. La surélévation du toit et du pare-brise sacrifie le design à l'habitabilité et constitue la première atteinte à la beauté originelle de la Type E.
Série 1 1/2 (1967)
Les Type E construites entre décembre 1967 et septembre 1968 appartiennent à la série "un et demi", une appellation que l'on doit aux historiens mais jamais reconnue par Jaguar. Ces voitures, qui présentent quelques particularités propres à la série 2, constituent une période de transition. Elles correspondent à l'adaptation de la Type E aux normes sécuritaires et antipollution américaines. Les chiffres de production de la série "un et demi" sont inclus dans la série 1.
Les particularités sont les suivantes - phares avancés, privés de leur verrière profilée et surmontés d'un sourcil chromé - remplacement des interrupteurs à levier du tableau de bord par des touches à basculeur - Une version allongée 2+2 est introduite à la demande du marché américain.
Série 2 (1968-1970)
Des entrées d’air plus grandes, des feux élargis, un habitacle plus chargé en plastique
Esthétiquement, les différences extérieures portent essentiellement sur l'absence de carénage vitré des phares, des pare-chocs plus enveloppants et plus hauts, une entrée d'air plus grande à l'avant pour améliorer le refroidissement et à l'intérieur, un tableau de bord différent avec des interrupteurs basculants. Plus volumineux, les clignotants (avant) et les feux arrière sont désormais placés sous les pare-chocs rehaussés. Phares de plus grand diamètre. La planche de bord est équipée de touches et le démarreur se trouve à la clé de contact à la place d'un bouton poussoir précédemment. Les essuie-glaces sont réduits au nombre de deux, contre trois auparavant.
Série 3 (1971-1975)
La série 3 est fondée exclusivement sur la version 2+2 à l'empattement allongé.
Les modifications portent sur l'esthétique ainsi que sur la partie mécanique (élargissement de la voie), mais c'est surtout la mise en place du moteur V12 de 5,3 litres qui caractérise cette série, même si quelques exemplaires voient le jour avec la motorisation six-cylindres XK. Le gros moteur nécessite une grille de radiateur surdimensionnée et 4 sorties d’échappement !
S850663 a été modifiée et n’a pas terminé les 24 Heures du Mans 64.