LE FARDIER DE CUGNOT ROULE DANS LE 78
LE FARDIER DE CUGNOT
ROULE DANS LE 78
Samedi 22 janvier 2011 dans la matinée, Les Rendez-Vous de La REINE………….de Rambouillet, étaient présents aux essais dynamiques de la reconstruction du fardier de Cugnot par Alain Cerf. Par une froide matinée du mois de janvier 2011 sans le département des Yvelines, se réchauffer autour d’un bon feu de bois, de très rares et exclusifs moments !
Ambiance PASSION sans limite, visages maintes fois rencontré autour de quelques belles découvertes, il suffisait de jeter un petit coup d’œil à 360°.
Les visages graves dans la vapeur et les fumées, chacun dans ses pensées, entre locomotive et poids lourd, énorme !! inoubliable !! le drapeau flotte, et le son des bandages métalliques sur le bitume, grave est ce cortège d’amis et de journalistes qui accompagnent solennellement, une authentique page d’Histoire, chaque pièce d’acier à sa place et son métier. Nous nous souviendrons longtemps de la bonne odeur du bois brûlé. Un grand merci à tous.
Les IMAGES
http://picasaweb.google.com/105916808350488535903
Le Fardier de Cugnot du 2 au 6 février 2011 à la 36e édition du salon Rétromobile 2011, la découverte de l’histoire de la locomotion. www.retromobile.fr
Celui grâce à qui le fardier roule toujours Alain Cerf, français résidant aux Etats-Unis est amateur d’automobiles anciennes et fondateur du Tampa Bay Automobile Museum (Floride). Il a décidé de faire revivre le fardier, en le reconstruisant à l’identique. L’original ne peut plus être remis en route car sa structure en bois est affaiblie et la chaudière n’est plus en état de fonctionnement.
Un livre d’Alain Cerf sur la vie de Cugnot, l’ingénieur visionnaire, paraît également au moment de Rétromobile.
Le 23 octobre 1769, Nicolas Joseph Cugnot s’affaire fébrilement autour d’un gros chariot. A la place des chevaux habituels, une sorte de grande cuve en cuivre dans laquelle brûle un feu de bois. D’autres hommes, en habit et chapeau, se tiennent à l’écart, le regard inquiet fixé sur l’engin d’où commence à s’échapper des volutes de fumée accompagnées par des sifflements de marmite bouillonnante. Nicolas Joseph Cugnot grimpe sur le chariot et s’installe sur un banc de bois. Il pose sa main sur un levier, attend quelques secondes et d’un geste décidé ouvre la vanne qui, brusquement, laisse échapper de la vapeur. L’engin s’ébranle et fait un bond en avant tout en lâchant des jets de fumée et de vapeur d’eau, un cri s’élève : « La machine à feu avance ! Elle avance toute seule !… ».
C’est la genèse de l’automobile , dans le sens étymologique du mot - du grec auto (soi-même) et du latin mobilis (qui bouge) - qui sera l’objet de toutes les attentions .
Exposition du premier véhicule auto-mobile au monde : le fardier de CugnotIl y a 242 ans, le tout premier engin auto-mobile parcourait son premier mètre, entraînant avec lui toute l’histoire de la locomotion moderne. Son concepteur, un ingénieur militaire Français visionnaire, Nicolas Joseph Cugnot, ouvrait ainsi la route de la grande aventure de l’automobile….
Une solution au transport des canons soutenu par le Duc de Choiseul, ministre de la Guerre sous Louis XV, et par le général Gribeauval, éminent spécialiste en artillerie, le projet de Cugnot représente alors une solution au problème du transport des canons lourds. Les essais du 23 octobre 1769 sont concluants. Cugnot augmente la cylindrée, met au point une chaudière disposant de tous les accessoires de l’époque :
soupape de sûreté, contrôle des niveaux, alimentation en eau sans laisser échapper la vapeur.
Fin 1770, c’est le plein succès : le fardier (chariot utilisé pour le transport de lourdes charges) roule à la vitesse de 4 km/h, supporte une charge utile de 4,5 tonnes et son autonomie est de 1 heure et 15 minutes. Ses dimensions sont impressionnantes : 7,25 m de long et 2,19 m de large. Les roues arrière font 1,23 m de diamètre. Il ne pèse pas moins de 2,8 tonnes à vide et près de 7 tonnes en charge.
Lors d’une démonstration, le fardier connaît le premier accident de circulation, à la suite d’une erreur d’évaluation des distances de freinage. Impossible de ralentir à temps, le fardier, lancé à sa vitesse
maximale de 5 km/h, défonce un mur de pierre et endommage sérieusement sa chaudière. Faute de moyens financiers, il est sommairement réparé et remisé dans les entrepôts de l’Arsenal de Paris.
Après des démarches infructueuses auprès de nouveaux mécènes, Nicolas Joseph Cugnot arrête ses travaux de mise au point de la première automobile : l’aventure avant-gardiste est stoppée par la Révolution Française. Miraculeusement conservé, le
fardier est actuellement exposé au Conservatoire des Arts et Métiers à Paris.
merci à tous les.rendezvousdeareine@orange.fr
Yves, photos Yves, assistant Bouvet50